the mystery is that there is no mystery (prudence)

the mystery is that there is no mystery

@prudence soto & @asherah baldwinVille de ton enfance que tu découvres à nouveau. Enfin, comme s'il y avait quelque chose à découvrir. T'es pas parti si longtemps, ville qui n'avait pas tellement changé. Quelques boutiques, bâtiments qui sont sortis du sol, rien d'extraordinaire. Pourtant, t'as cette impression de ne pas la reconnaître. Ambiance qui a changé, comme s'il y avait quelque chose qui te montrait la véritable nature de cette ville. T'as grandi, les illusions qui sont tombées lorsque ton monde s'est écroulé. Mère qui disparaît, père qui change de comportement. Et puis la police qui vient dans le domicile familiale, père qui est emmené et tu rassures ton petit frère comme tu le peux. Peut-être que c'était pour une enquête. Le déni qui est présent, sans doute un peu trop, parce que tu ne voulais pas croire en cette enquête, parce que ton père vous le cachait pour ne pas vous inquiéter. Et puis, il y a le départ à Galar, région où habitait ta grand-mère. Quelques mois que t'as passé là-bas, choc culturel que t'as eu. Parce que c'était la campagne, que t'avais été entouré de champs et de silence pendant un long moment.

Retour qui fait mal. Le calme qui n'est plus, bruit constant de la circulation, de la population. Un père absent aussi, qui trouve toujours un moyen de remettre à plus tard vos retrouvailles. Honte, peur, colère, tant de raison qu'il pousserait à faire ça. Mais tu n'en peux plus, tu veux le voir, lui dire que tu pourrais l'aider, mais rien. Toujours pas de nouvelles de lui. Peut-être qu'un jour, il te répondra. Ou alors qu'un jour, tu irais le voir, le confronter pour faire enfin face à cette réalité. C'est ce que tu pensais faire, jusqu'à ce que ton agence commence à se faire doucement un nom, jusqu'à ce que tu sois un peu trop occupée sur tes affaires que tu oublierais presque pourquoi tu avais mis les pieds aussi.

Moment de pause dans une de tes enquêtes. Soleil dont tu voulais profiter un peu. Le centre-ville que tu découvres à nouveau. Les rues qui sont un peu trop bondés, dont tu essayes de t'échapper. L'esplanade qui était comme une libération pour toi, inspiration que tu prends, comme si tu pouvais respirer à nouveau. Forme rose qui se promène seul, qui est semble perdu. T'approches doucement de lui, comme pour ne pas lui faire peur. « Hey toi. » Sourire sur ton visage, métamorph qui s’aplatit, comme s'il avait peur, comme s'il voulait se cacher. « N'aie pas peur. Je ne vais pas te faire de mal. » Sourire qui s'agrandit comme pour le rassurer. « Tu es perdu ? Tu cherches une personne ? On peut le faire ensemble. » Tu veux le rassurer, tu regardes autour de toi. Il y a quelques personnes, des groupes qui se sont formés, des âmes qui se rendent tout simplement à leur destination. Tu cherches, tu demandes qui a pu perdre ce pokémon. « Excusez-moi. » Silhouette que t’interpelles, qui était seule. Peut-être qu'elle pourra t'aider. « Est-ce que ce metamorph est à vous ? » Sourire que tu fais, créature qui semble tourner vers la personne, comme si elle était heureuse de la retrouver. Peut-être que t'es tombé sur la bonne personne finalement.

@prudence soto & @asherah baldwinRetour à la maison. Maison. Enfin, pas vraiment. C'était devenu un endroit de tous les dangers, c'était devenu un endroit où la peur te bouffait les entrailles, peur de te faire tuer, un coup dans l'cœur, la nuque qui craquerait. Tu flippes quand tu rentres chez toi, flippes alors que tout est en place, alors que tout devrait être fini, terminer. Gorge qui gratte, parce que t'as peur que ça recommence. Larmes qui coulent, parce que perdre une amie, c'est douloureux, parce que qu'Asta est morte, parce que t'as plus personne, parce que ton monde n'est que mirage et que tu t'étais sentie importante seulement avec elle. Morte, tu l'as lu, l'a entendu de la part de Tuomas, parce que tu t'étais effondrée au sol, trop fière pour laisser couler les larmes, trop fière pour avouer que t'avais des sentiments. Esplanade et c'est une nouvelle aventure qui commence, ton metamorph qui décide de s'enfuir, de partir, sortir de sa pokéball et de découvrir le monde et toi t'es lasse, lasse de le voir, lasse parce qu'il te rappel Asta, vos aventures, ce baiser. Parce qu'il te rappel tout ce que t'avais perdu et que t'avais encore les larmes aux yeux.

Assise, parce que tu veux pas te redresser, te relever, que le temps passe et que c'est comme si ton cerveau avait décidé de rejouer tous les moments, parce qu'on pourrait te buter là, maintenant, et que personne le saurait.  « Excusez-moi. Est-ce que ce metamorph est à vous ? » La tête qui se redresse doucement, t'as pété un câble et t'as couper tes cheveux, tu sais plus si on pourrait te reconnaître avec cet air trop triste. « Oui, il vous a embêté ? » Tu demandes, créature qui se blottit contre tes jambes, la tête qui se retourne. « Excusez-moi, il est un peu aventurier. Je cherche quelqu'un qui voudrait bien l'adopter. » Sourire, triste, trop de mauvais souvenirs, il méritait une meilleure maison, une maison pleine de joie. « Je suis Prue. » Que tu dis juste, pas de nom de famille, comme si t'étais une nouvelle personne dans une nouvelle ville, déguisement que t'arbores.

the mystery is that there is no mystery

@prudence soto & @asherah baldwinCréature qui va vers cette silhouette comme si elle venait de retrouver l'âme esseulée. Visage qui se relève, cœur qui s'arrête durant un court instant. Visage qui te rappelle quelque chose, mais sans trop savoir pourquoi. Regard qui plonge dans le sien, qui s'y perd un peu trop. « Oui, il vous a embêté ? » Voix qui brise la bulle, qui te faire revenir à la réalité. Rire qui s'échappe, sourire qui se dessine sur ton visage. « Oh non, pas du tout. » Surpris, mais pas embêter. Le sourire qui s'agrandit un peu plus, le regard qui ne quitte pas son visage, sensation étrange qui commence à naître. Tu ne sais pas vraiment pourquoi. « Excusez-moi, il est un peu aventurier. Je cherche quelqu'un qui voudrait bien l'adopter. » Rire qui s'échappe une nouvelle fois, comme un réflexe. Rire que tu n'avais pas su contrôler, mais qui est bien trop sincère. « Je suis Prue. » Sourire qui se dessine sur le visage de l'autre. Sourire qui est presque forcé, qui montre une certaine tristesse. T'as le cœur qui se serre, l'envie de la prendre dans tes bras, lui dire que tout ira bien même si ça peut paraître difficile. Conseil qui peut paraître stupide, parce que tu ne sais même pas ce qu'elle avait. « Asherah. » Sourire un peu trop grand, comme pour essayer de lui donner un peu de ta joie. « Mais tu peux m'appeler Ash'. » Surnom qui peut rappeler celui de cet héro de dessin animé, celui qui a dû donner confiance à l'enfant que t'as réussi à ramener. Tu t'assois à côté d'elle, regarde la créature rose. « Je veux bien l'adopter ton metamorph. » Parce que pourquoi pas après tout. Ce n'était pas vraiment le genre que tu aimerais avoir, mais pourquoi pas après tout. « Il est mignon. » À sa façon, que seul peu de monde peu voir sans doute. « Et un peu drôle aussi. » Lèvres qui s'étirent de nouveau, créature qui veut sans doute juste se faire accepter. « Tu lui as donné un surnom ? » Parce que tu n'avais pas envie de lui enlever ça, de lui enlever cette identité qu'il avait avec elle. Main qui va dans le sac, sachet de friandises que tu sors, quelques-unes qui vont dans ta bouche, que t'avales un peu trop rapidement. « T'en veux ? » Sachet que tu tends toujours avec un grand sourire. La nourriture qui pouvait apaiser les peines, tu l'espérais. « Désolée, je parle trop. » Sourire qui s'efface, parce que tu avais l'impression de déranger, parce que tu t'es incrusté, que tu devrais la laisser seule. « Je vais peut-être m'en aller. Je dois te déranger. » Sourire qui n'est plus. Tu devrais la laisser seule. Tu devrais arrêter de parler encore et encore. Geste qui ne suit pas tes paroles, parce que tu restes à côté d'elle, que ton regard ne la quitte pas.

@prudence soto & @asherah baldwinVide. Tu te sentais vide. L'cœur vide, écrasé par une pression trop forte pour toi. Vide. Parce qu'elle était morte. Parce que t'avais perdu l'sourire heureux que t'avais, que t'étais prise d'une peur malsaine qui te bouffait l'intérieur des veines, corrompais ton sang, ton être. Morte. T'arrêtes pas de te dire que c'était de ta faute, parce qu'elle était trop jeune, trop belle, elle aurait pas dû finir comme ça, pas empoisonné, par retrouver dans cet état là. Tu t'en voulais, parce que t'avais été loin, longtemps, que tu t'étais perdu vers d'autres paysages et qu'elle, elle avait pas été protégée. Si seulement, tu te dis, te répète. Si seulement elle avait pu être avec toi, si elle avait pu te contacter, peut-être que son destin aurait était différent, si seulement. Asta, ça résonne dans ta tête, dans ton crâne, ça te fait du mal, ça brise ton cœur, aussi. Tu te rappelles, juste, un baiser, une idée, peut-être que vous auriez pu finir ensemble, mais tout avait été détruit, gâcher.
Ton corps sur la tombe et les larmes qui coulaient. C'était dur, froid, effrayant et ça te faisait peur. Et si c'était toi, la prochaine ? Si tu tombais aussi, les deux pieds dans la tombe, d'un coup, comme ça, si tu te faisais dépérir ? L'cœur au bord des lèvres, gamine qui arrive avec ton pokémon et t'as juste plus la force de faire semblant. Elle se présente, Asherah, et ça te dit rien, et t'as un sourire trop poli, parce que c'est joli, parce qu'elle à cet air trop innocent.

« Je veux bien l'adopter ton metamorph.  Il est mignon.  Et un peu drôle aussi.  Tu lui as donné un surnom ? » La gorge qui se serre. « Non, tu peux le nommer comme tu as envie. » Tutoiement pas naturel, t'aimerais qu'elle reste loin de toi, qu'elle reste une inconnue. Sachet de bonbons et t'as un rire, refuse d'un mouvement de tête.
« Désolée, je parle trop. Je vais peut-être m'en aller. Je dois te déranger. » Pokéball que tu tends à la fille, celle du metamorph. « Tu me déranges pas. » Parce que tu sais même pas vraiment ce que tu fais là, parce que les larmes perlent le long de tes yeux, parce que t'as envie de t'enfuir, de mourir. « J'ai perdu quelqu'un, une amie, récemment. » Parce que peut-être, elle t'écoutera, peut-être qu'elle en aura quelque chose à faire. « Je l'aimais, je pense. » Rire, qui te prive de ton oxygène. « Et elle est morte. » Rire, le papier journal que tu serre entre tes mains, le visage d'Asta fraîchement imprimé, t'as mal, tu sais même pas si on va te reconnaître, t'en à plus rien à foutre. « Désolée. » Rire. « Il me rappelait Asta, le metamorph, je l'ai eu quand j'étais avec elle. » Sourire, trop triste, les tremblements des doigts, tu te sens mal, trop mal.

the mystery is that there is no mystery

@prudence soto & @asherah baldwinRencontre inattendue, pokémon perdu, que t'as réussi à ramener à sa propriétaire. Pokémon qui était tien à présent parce qu'elle ne pouvait pas le garder, parce qu'elle voulait un meilleur dresseur pour lui. Solution qui était sans doute plus logique que de l'abandonner, que de laisser cette créature chercher son dresseur sans comprendre pourquoi il ne revenait pas. « Non, tu peux le nommer comme tu as envie. » Sourire qui se dessine, qui devient un peu trop grand. « Je vais réfléchir à un surnom alors. » Sourire qui continue de s'agrandir. Les idées qui ne viennent pas vraiment pour le moment, t'as le temps d'y réfléchir pour cette nouvelle créature. Et tu parles, encore et encore. Tu parles comme si tu n'arrivais pas à t'arrêter. Souffle que tu reprends, des excuses que tu fais, parce que t'as l'impression de déranger. « Tu ne me déranges pas. » Sourire qui reste gravé sur ton visage, pokéball que tu prends, que tu regardes avant de la placer dans ton sac. Ton visage qui se tourne, qui change d'expression quand tu vois les larmes prêtent à couler le long de ses joues. « J'ai perdu quelqu'un, une amie, récemment. » Sourire qui disparaît, sensation étrange que tu ressens. Tu te sens encore plus stupide d'avoir autant parlé. « Je l'aimais, je pense. » Tu écoutes, tu la laisses parler à son tour, elle en avait plus que besoin. Tête que tu penches légèrement sur le côté, oreilles qui étaient plus qu'attentives. « Et elle est morte. » L'envie de la prendre dans ses bras, de lui dire que ça ira, qu'un jour du moins ça ira. Deuil qui se fera avec le temps. Regard que tu jettes au journal, photo qui est imprimée, qui prend une place imposante. Gamine qui semblait si heureuse, qui semblait avoir la vie devant elle. Vie qui a été enlevée par son propre pokémon. T'avais lu l'article, t'avais trouvé ça étrange, mais t'allais pas t'embarquer sur ça quand même. « Désolée. » Signe de la tête que tu lui as fait comme pour lui montrer que ce n'était pas si grave, qu'elle pouvait continuer à parler, qu'elle sera là pour écouter. « Il me rappelait Asta, le metamorph, je l'ai eu quand j'étais avec elle. » Un sourire qui se dessine, sourire qui est là presque automatisme, tristesse qui est présente. Ses mains que tu prends, que tu serres doucement comme pour la rassurer. « Je suis désolée pour toi. Elle semblait gentille. » Elle semblait être pleine de vie, respirer la joie. Peut-être pas la meilleure chose à dire dans cette situation. « Si t'as besoin de parler ou de quoi que ce soit d'autres, je peux être là. » Les lèvres qui s'étirent légèrement, proposition plus que sérieuse. « C'est stupide comme proposition. On vient de se rencontrer pourquoi tu me raconterais ta vie. » Rire qui s'échappe, rire presque nerveux. Inconnue que t'as rencontré parce que t'avais retrouvé son pokémon. Le tien à présent. « Enfin, c'est sérieux comme proposition. Si tu veux te changer les idées, parler ou quoi que ce soit, j'suis là. » Carte professionnelle que tu sors, là où il y a toutes tes coordonnées, plus simple pour te joindre. Sourire présent sur ton visage, comme pour la rassurer. T'avais envie qu'elle se sente bien, qu'elle se sente un peu mieux petit à petit, peu importe le temps qu'il faudrait.

@prudence soto & @asherah baldwinTu parles, gamine perdue dans ses pensées, dans sa douleur. Tu parles, alors que tu ne connais pas la personne, comme si c'était une psy qui te suivais depuis que t'étais gamine. Tu parles, Prudence, parce que t'as mal et que t'as le cœur qui se serre sur la photo de ce journal de rue. Parce que y a la photo d'Asta, parce que y a son sourire, son visage, le prix qu'elle a gagné entre les mains, parce que y a le mot « mort » écrit en gros et que ça te donne la gerbe, te donne envie de t'enterrer encore plus profondément, d'boire la première bouteille alcoolisée qui te viendrai en main.

T'as envie d'oublier, peut-être, un peu, beaucoup, te perdre dans d'autres bras, dans d'autres effluves, dans l'adoration d'une personne autre que celle qui te manque, t'aimerais, mais c'est pas ce que t'es, que t'en aurais probablement honte. « Je suis désolée pour toi. Elle semblait gentille. » Rire, tragique, elle l'était, elle a tout perdu, d'un coup, sa vie, ses pokémons, son espoir. Elle n'était plus rien qu'une espèce de boule d'espoir qui s'est vidée, d'un coup, avec le temps, la peur, le désespoir. « Ouais. » Rire, rire, rire. C'est si faux, si surfait, ça te dégoûte. Elle parle, l'autre, et y a les larmes qui glissent sur tes joues. Avoir besoin de parler, à quelqu'un, à elle, tu sais pas, ça t'fait sourire, un peu. « Pourquoi pas ? » Parce que t'as envie d'te changer les idées, que t'as envie de penser à autre chose. « Viens chez moi. » Que tu dis, sourire, les larmes et les yeux rouges. Tu pourrais la tuer, lui faire peur, tu t'en fous, juste pas envie d'être seule, de boire un verre avec elle, de discuter, de voir c'que la vie a à vous offrir. « Promis, j'suis pas une psychopathe. » Tu dis, doucement, l'coeur à fleur de peau, au bord des lèvres.

the mystery is that there is no mystery

@prudence soto & @asherah baldwinTu ne savais pas quoi dire, tu ne savais pas quoi faire. Peut-être que tu devrais partir, que tu devrais la laisser seul, sauf que tu n'y arrivais pas. Il y avait quelque chose qui faisait que tu sentais qu'il ne fallait pas la laisser seule, quelque chose qui te disait qu'il fallait que tu sois à ses côtés, à l'écouter, à vider son sac. Photo de cette fille, de ce sourire plein de vide. Larmes qui ont coulés, lettres qui n'ont plus leur apparence d'origine, qui sont devenus un peu plus flou. Les mots que tu cherches pour la réconforter, le regard qui reste sur la photo, qui trouve un compliment bien trop bateau. Ouais, elle avait l'air d'être gentille, elle avait l'avoir d'avoir plein de rêves, d'espoir. « Ouais. » Rire qui s'échappe de ses lèvres. Rire, rire et encore des rires comme pour cacher quelque chose, comme pour cacher cette triste, cacher le vide qu'elle pouvait avoir. Mais qu'est-ce que t'en sais, t'as jamais connu ça toi. Pas ce genre de perte définitive en tout cas. Proposition qui vient, proposition pour l'aider. Tu veux être celle qui écoute, qui ne juge pas, celle qui pourrait l'aider. Proposition qui semble stupide, tu ne la connaissais pas, parce que c'était même presque indécent. « Pourquoi pas ? » Sourire qui se dessine sur ton visage, qui n'était sans doute pas aussi grand qu'avant, mais il est présent, comme si tu voulais être rassurante, comme si tu voulais lui montrer que tu voulais être une aide. « Viens chez moi. » Sourire qui s'agrandit, tu ne comprends pas tout de suite le sous-entendu, parce que tu te perds dans son regard, tu te perds à admirer son visage sans même te rendre compte. L'impression de connaître ce visage, de l'avoir vu quelque part. Sentiment de déjà la connaître, esprit qui semble déjà commencer à s'embrouiller. « Promis, j'suis pas une psychopathe. » Rire qui s'échappe, sourire qui s'accroche à ton visage, qui ne semble pas vouloir partir. « Tu serais sans doute la plus belle des psychopathes. » Rire qui s'échappe, presque nerveux celui-là. Lèvres qui se coincent, qui se retrouvent prisonnière dans tes dents. Pensée qui n'était pas restée dans ton esprit, qui avait été dite un peu trop forte. Corps qui se lève, qui garde ce sourire un peu gêné sur le visage. « J'veux bien venir oui. » Parce que tu pourrais la suivre n'importe où, parce que même sans te rendre compte elle a pris une place un peu trop importante d'un coup. Âme qui est venue se coller à la tienne, avec cette intention étrange de ne pas la lâcher.